Après avoir enfin obtenu le rétablissement de notre droit à l’expression dans les organes de communication municipaux, nous souhaitons en priorité porter à la connaissance de nos concitoyens le coût de la construction du dojo de karaté initialement évalué à 1.650.000 €...

 

ogiveC’est sur cette base de calcul que furent obtenues des subventions du Ministère des Sports (32 %), du Conseil Régional (19 %) et du Conseil Général (13 %). Bien qu’aucune demande ne lui ait été faite, le Grand Dijon a aussi attribué 330.000 € (20 % du coût initial) à ce projet jugé d’intérêt intercommunal, tout en demandant  20 % des créneaux horaires pour les sportifs de l’agglomération. Mais, à la stupeur générale, sans soumettre la décision au vote du conseil municipal, M. Brenot a refusé cette dernière subvention qui aurait pu réduire de 36 % à 16 % la part restant à la charge des finances municipales. Le maire préfère recourir à l’emprunt plutôt que d’accepter une subvention du Grand Dijon. Du jamais vu !

 

La raison avancée par le maire pour justifier ce refus est que la subvention du Grand Dijon ne prévoit pas de frais de fonctionnement. Pourtant les autres subventions acceptées n’en comportent pas non plus. De plus, il juge excessive la demande de 20 % des créneaux horaires pour les sportifs de l’agglomération, alors que 60 % de ces créneaux seraient réservés au pôle espoir de karaté (pour 32 % de financement minist&´riel). Faut-il pénaliser les chevignois en empruntant en leur nom une somme dont ils pourraient disposer gratuitement 

 

Depuis la première estimation, le coût du dojo a plus que doublé, dépassant les 3.300.000 €. Sans nouvelle subvention, le surplus est à la charge des chevignois (environ 70 % du coût final). Sans compter les frais annuels de fonctionnement.

 

Pour quelle utilisation du dojo ? Le premier adjoint a évoqué en conseil municipal la possibilité d’obtenir du Grand Dijon une subvention de 20 % du prix actuel, soit plus de 660.000 €. Il suffirait au maire de la demander. Alors pourquoi nous priver de cette subvention, et dénoncer par ailleurs l’insuffisance de la part de la taxe professionnelle unique (TPU) reversée à la ville par la communauté d’agglomération? L’argent ainsi économisé pourrait servir à d’autres projets en mal de financement, à la voirie qui en a bien besoin.

  Les élus d’opposition : 

 J.-C. Beaux – F. Eschermann – M. Faitot –

L. Legrand – J. Macé 

 

 

 

 

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