Batiment-econome-logoIl y a trois ans, un diagnostic thermique des bâtiments communaux a été dressé. Le bilan était très médiocre : sur une échelle qui va de A (bon) à G (mauvais), presque tous les bâtiments de la ville sont classés D (écoles, ateliers municipaux, mairie...); le COSEC, les Iris (pourtant refaits à neuf), et le Polygone sont classés E; le dojo, récent, est classé C (c’est la meilleure performance de la ville). La commission Urbanisme de mai 2010 concluait en substance : "ce document permet de faire de la prospective, et une inscription budgétaire annuelle pour rénovation".

Et qu'a fait la mairie depuis ? Rien ! En Conseil Municipal elle n’a pas une seule fois évoqué un plan budgétaire pour remettre ces bâtiments en état, pour faire notre part dans la réduction des consommations d'énergie. Alors qu'on peut s'attendre à une flambée des prix de l'énergie dans les années qui viennent, on continue à Chevigny à construire et à équiper les bâtiments publics comme il y a 30 ans.

La réduction des gaspillages d’énergie est essentielle à la maîtrise du budget de la commune. Pourtant il a fallu que les élus "Nouvel Élan" bataillent pour que la Médiathèque soit un peu mieux isolée et consomme un peu moins d'énergie. Mais la municipalité n'est pas allée au bout : elle a refusé le label BBC (Bâtiment Basse Consommation). Et pour éviter que le bâtiment soit soumis aux nouvelles règles plus strictes, sa construction a été hâtée. L’exemple du Polygone est emblématique de la gestion de la majorité actuelle : elle évite les travaux nécessaires aux économies d’énergie, coûteux à court terme mais économiques à plus long terme, et elle change juste le revêtement mural, plus visible.