quartier ouest11Ce qui caractérise Chevigny-Saint-Sauveur, c’est que depuis l’élection de M. Brenot en 1983, tous les quartiers d’envergure sont réalisés par le même promoteur institutionnel qui décide de leur emplacement : la société familiale HGH.
Ce qui questionne, c’est la démesure du nouveau quartier Ouest, sous la responsabilité d’un seul promoteur, pour une réalisation étalée sur plus d’une dizaine d’année.Les aires de jeu sont installées sans concertation, puis déplacées quand le voisinage se plaint. Les transports en commun non prévus à la conception du lotissement sont rajoutés à la hâte, après la réalisation des voieries structurantes. La mixité des générations est confiée au hasard. Le concept d’éco-quartier est inconnu à Chevigny.
Ce qui frappe dans le logement à Chevigny-Saint-Sauveur, c’est l’uniformité des nouveaux quartiers qui découle de l’unicité du promoteur. Un mail plus ou moins central, et des bâtiments et des pavillons autour. Tant d’espace consommé en si peu de temps aurait mérité plus d’inventivité.
Ce qui interroge, c’est l’empressement de la municipalité à réceptionner la voierie de la première tranche du quartier ouest, et à l’intégrer dans le domaine communal. Au risque de transférer à la commune les frais de remise aux normes des parties non-conformes que nous avons signalées. Pourtant, d’autres quartiers bien plus anciens ne sont toujours pas réceptionnés.
Plus accessibles, les lotissements communaux sont rares à Chevigny, et tout petits. Le prochain, le "Clos en Mont Vaux", avenue de l’Egalité, se fera presque par hasard : un terrain longtemps en friche, un projet immobilier privé, les riverains qui se mobilisent, la municipalité qui envisage d’y délocaliser le Centre de Loisirs sans Hébergement ; l’opposition qui monte au créneau ; et au final un lotissement communal déséquilibré par un découpage bancal !
quartier ouest2Le logement social est de première importance pour nos concitoyens à revenus modestes, pour les familles monoparentales, pour nos jeunes qui se lancent dans la vie active.
C’est une priorité pour la majorité politique du Grand Dijon qui le finance seul, sans les communes. En 2002, l'Agglomération du Grand Dijon apportait à la production du logement social 0,4 millions d'euros par an en complément de l'Etat. En 2012, l’investissement du Grand Dijon atteint près de 12 millions d'euros. 80% de la production neuve reçoit un label de performance énergétique. La loi impose un minimum de 20% de logements sociaux. A Chevigny, le taux est un peu supérieur à 20%; il est en moyenne de 18% sur l'agglomération.
Le logement social est attribué sur des critères de ressources par des Commissions d'Attribution des Logements (CAL). Les bailleurs sociaux, la Préfecture, des élus de l’agglomération et des élus des communes y siègent. Comme nous, ils sont attachés à la tranquillité et à la sécurité des occupants, à une mixité sociale et générationnelle, à la défense d’un vivre ensemble de qualité.
M. Brenot ne va pas aux réunions du Grand Dijon, Mme Beaudouvi avoue sécher certaines CAL. Elus de la majorité chevignoise remuez-vous ! Vous avez été élus pour représenter vos concitoyens en toutes circonstances ! Vous recevez des émoluments pour cela !