Mon concurrent affirme que je ne parle pas du projet "Renaissance" parce-que le Président de la Communauté d'Agglomération est favorable à sa réalisation. Je parle de l’aéroport Dijon-Longvic dans mes réunions publiques.

Je suis opposé à l’extension de son trafic  pour diverses raisons difficiles de développer ici : nuisances sonores, sécurité, pollution, équilibre financier, … Du fait des incertitudes sur l’aéroport de Dôle-Tavaux, je suis pour un accroissement des liaisons TGV de Dijon vers Roissy, et plus tard vers Bâle-Mulhouse.


On peut être le maire socialiste d’une grande ville de l’Est dijonnais, Vice-Président du Grand Dijon, et être contre l’extension de l’aéroport de Dijon-Longvic. Et surtout le dire en conseil communautaire et voter en conséquence ! Voyez M. Bachelard.


Quant à mon concurrent et détracteur, sa position est tout-à-fait nouvelle et opportuniste. La question lui a été posée en conseil municipal le 18 mai 2006 par l’opposition. Alors que le projet « Renaissance » était adopté par les élus du Grand Dijon au terme d’un débat intense, le maire actuel ne savait même pas qu’un vote allait avoir lieu. A aucun moment il n’a dit que les représentants de Chevigny-Saint-Sauveur étaient contre, mais a cité Neuilly et Sennecey ! Au contraire, il a dit « Par contre il serait dommage que le Grand Dijon se prive d’un tel outil, au niveau économique et touristique ».

Il n'a pas dit non plus que le choix Dôle-Tavaux serait plus judicieux, mais l'a simplement évoqué comme une alternative en cours d'étude.


La preuve ? Il suffit de consulter le procès verbal du conseil municipal du 18 mai 2006, pages 9 et 10, en cliquant ici. En période électorale, certains ont vite fait de réécrire l'histoire en leur faveur .