Aucun projet n’a jamais été fait sur Chevigny sans avenants : un bout oublié, un truc à changer au dernier moment, un détail comme des portes compatibles avec des fauteuils roulants au Dojo, une régie-lumière non-prévue au départ…

La Cour Régionale des Comptes en a fait plusieurs fois dans le passé la remontrance à la Municipalité.

augmentation des coûts prévusBref, on prévoit quelque chose, puis les avenants pleuvent pour modifier le projet initial. Résultat : les Chevignois sont floués. Leurs conseillers municipaux ont voté pour un projet qui au final est sensiblement modifié en aspect, en coût, en fonctionnalités.

Le choix de passer par un lotisseur privé, au lieu d’une régie municipale, est plus coûteux pour la Mairie. Certes elle se décharge des problèmes sur le lotisseur, mais celui-ci encaisse une légitime plus-value.

Le résultat se fait sentir sur le coût des constructions et concourt à la flambée des prix de l'immobilier. Et puis le lotisseur ne prend pas en charge la connexion des lotissements : elle ne fait pas partie de ses obligations, ce sont celles de la ville.

Le résultat : des lotissements plus ou moins bien branchés sur un réseau de circulation qui n’a pas changé depuis 25 ans quoique la population ait doublé !

Beaucoup de lotissements n’ont qu’une entrée/sortie et sont condamnés par imprévoyance à n’en avoir qu’une.